L’activité physique est le moyen le plus efficace pour rester jeune. Elle permet de conserver un corps tonique, solide et performant. Elle contribue aussi à entraîner le cerveau. Le mouvement, c’est la vie !
L’exercice physique a une importance majeure
Il est désormais testé comme un véritable médicament, ce qui permet d’en savoir un peu plus sur son mode d’action et ses effets. L’activité physique accélère la synthèse de molécules un peu miracles dits « facteurs trophiques », qui augmentent la taille des fibres musculaires et leur renouvellement. Elle agit aussi sur les vaisseaux sanguins.
Au niveau du cerveau, elle a plusieurs effets bénéfiques :
Elle le stimule car tout acte moteur appelle une préparation cognitive.
Elle favorise la synthèse de facteurs neuroprotecteurs
Elle permet d’oxygéner les neurones et par là même, de maintenir son activité intellectuelle.
La tête et les jambes
L’entretien musculaire permet d’avoir des mouvements harmonieux avec une bonne coordination dans l’espace. Pour rester autonome comme pour éloigner les maladies, c’est la meilleure solution. L’activité physique entretient les réflexes, l’équilibre et le souffle. Elle réduit bien sûr le risque d’infarctus et d’AVC (accident vasculaire cérébral), même en présence de facteurs de risque !
Elle diminue le risque de cancer du colon, du sein et de l’endomètre, et elle prévient la récidive. Pour toutes ces raisons, elle fait donc gagner des années de vie.
Combien de temps ?
La très sérieuse OMS nous incite à commencer par 150 minutes d’activité physique modérée chaque semaine. C’est-à-dire ? Cela signifie qu’on bouge par ses muscles, son cœur et ses vaisseaux qui permettent de leur apporter l’oxygène. Et en maintenant une activité physique de 40 à 60 minutes trois fois par semaine, on arrive à maintenir la puissance d’éjection du cœur et une bonne oxygénation des tissus. Les médecins du sport sont tous d’accord sur ce point. Le problème c’est qu’on ne sait pas toujours quoi choisir, comment faire et où trouver du temps. Certains découpent ces 150 minutes par tranches de 10 minutes. Chaque minute d’exercice vous ferait gagner 7 minutes de vie d’après certaines études. Quand on pense que fumer une seule cigarette vous en fait perdre 7, cela donne à réfléchir.
Quelle activité choisir ?
Cela dépend de votre condition physique bien évidemment. Vous pouvez faire une évaluation dans un centre de médecine du sport ou dans un service de physiologie des hôpitaux. C’est le must pour passer un électrocardiogramme d’efforts et connaître vos forces et vos faiblesses.
Voici les 4 questions-tests qu’on pourrait bien vous soumettre :
Êtes-vous capable de monter à un bon rythme et sans vous arrêter, une vingtaine de marches sans être essoufflé ? Si ce n’est pas le cas, il faut commencer par des activités d’endurance, et en douceur.
Votre tour de taille est-il inférieur à 88 cm si vous êtes une femme et 98 cm si êtes un homme ? Dans le cas contraire, vous avez peut-être des facteurs de risque métabolique à évaluer avec votre médecin pour adapter l’activité.
Allongé, les jambes pliées en crochet, pouvez-vous redresser vos épaules et votre poitrine pour aller toucher vos genoux 20 à 30 fois en une minute ? Non ? Alors il faudra d’abord reconstruire vos abdos et vos fessiers avant de vous lancer dans un programme d’activité physique.
Assis sur une chaise, pouvez-vous vous lever puis vous asseoir sans vous appuyer, 15 à 30 fois en une minute ? Plus de 20 fois, c’est déjà très bien. Sinon, il vous faut travailler les muscles des cuisses et des mollets.
Quelle intensité ?
Pour que l’exercice soit bon pour la santé, il faut atteindre le seuil d’essoufflement, c’est-à-dire le tout début de l’essoufflement. Et cela se produit lorsque vous mettez en fonctionnement la totalité de vos muscles car une dette d’oxygène commence à se produire.
La marche est toujours citée en exemple, mais en ville, elle permettrait rarement d’atteindre ce seuil. Selon le poids et la forme physique, certains d’entre nous devront marcher très vite dans un parc, d’autres trottiner, d’autres encore, parce qu’ils sont déjà sportifs, courir.
Vouloir courir trop vite pour sa condition est une erreur hélas fréquente. Si vous ne pouvez plus parler, si vous n’êtes plus capable de soutenir une conversation ou de téléphoner pendant toute la durée de l’exercice, c’est que vous allez bien trop vite. Et votre cœur en souffre.
Il n’y a pas d’âge pour s’y mettre !
C’est vrai qu’une bonne condition physique, cela se mérite. Et si on a été sédentaire, les bénéfices sont longs à venir. C’est à dire qu’il vous faudra au moins six mois pour trouver votre équilibre. La bonne nouvelle, c’est qu’il n’y a pas d’âge pour commencer. Et vous êtes sûr d’avoir un résultat si vous êtes régulier. Une étude récente démontre qu’après 60 ans, marcher 30 à 45 minutes trois fois par semaine stimule la formation de nouveaux neurones de l’hippocampe, une région du cerveau qui est associée à la mémoire.
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